Assurance Décès vs Assurance Vie : tout ce que vous devez savoir
Assurance vie | Assurance décès : attention à ne pas les confondre !
Ces deux contrats, bien que conçus dans le même cadre juridique et fiscal de l'assurance-vie, comportent beaucoup de différences et il est important de bien les distinguer.
CGPN, en tant que courtier en assurance, vous livre 7 astuces pour ne plus jamais confondre ces deux contrats.
Attention les assurances mixtes composées à la fois d'assurance vie et d'assurance décès ne sont pas concernées par ces différences pour les distinguer.
L'objectif de souscription est différent
- Assurance décès : protéger vos proches ou vos bénéficiaires en cas de décès. Ils toucheront le capital décès prévu au contrat en cas de sinistre garanti.
- Assurance vie : faire fructifier votre épargne. En cas de décès, vos bénéficiaires toucheront aussi les fonds de votre assurance vie.
Exemples d'objectifs différents pour choisir entre assurance vie et/ou décès
Premier cas : J'ai assez d'argent pour que mes proches puissent vivre après mon décès. Je choisis l'assurance vie pour placer mes capitaux et profiter de la fiscalité avantageuse en cas de succession.
Deuxième cas : Mon patrimoine en cas de succession n'est pas assez important pour permettre à mes proches de vivre, je me tourne vers la souscription d'une assurance décès.
L'origine des fonds versés en cas de décès
- Assurance décès : Ce sont des fonds appartenant à la compagnie d'assurance qui sont versés.
- Assurance vie : ce sont les cotisations du défunt avec les intérêts qui sont versées
L'importance de choisir une compagnie solide est d'autant plus importante dans un contrat d'assurance décès, car c'est bien sur ses fonds propres qu'elle va devoir sortir les capitaux décès.
Le ratio capital-décès/primes : une différence majeure
Le ratio capital décès/primes est un élément important à prendre en compte lors du choix entre une assurance vie et une assurance décès.
En assurance vie, le capital décès est égal aux primes versées par l'assuré, majorées des intérêts générés.
En revanche, en assurance décès, le capital décès est défini à l'avance et est généralement beaucoup plus élevé que les primes versées.
Exemple de différence de ratio entre le capital en cas de décès et les cotisations
Avec CGPN, pour une prime mensuelle de 0,99€, il est possible de souscrire une assurance décès avec un capital décès de 15 000€.
Cela signifie que pour 1€ dépensé, vos bénéficiaires toucheront 15 000€ en cas de décès.
En assurance vie, pour un investissement de 1€, vos bénéficiaires ne toucheront que 1€ plus les intérêts générés.
En assurance décès, le ratio capital décès/primes est donc beaucoup plus favorable qu'en assurance vie.
Formalités médicales et délais de carence : des différences importantes
L'un des points clés à comparer entre l'assurance vie et l'assurance décès réside dans les formalités médicales et les délais de carence.
- En assurance vie :
• Il n'y a pas de formalités médicales à l'entrée.
• Le capital décès est versé aux bénéficiaires désignés, quel que soit la cause du décès.
• Il n'y a pas de délai de carence.
- En assurance décès :
• Des formalités médicales sont généralement nécessaires à l'entrée (voir notre article à ce sujet).
• Le capital décès n'est versé que si le décès est causé par un événement garanti par le contrat.
• Un délai de carence est possible.
La valeur de rachat : un indicateur fiable
La présence ou non d'une valeur de rachat est un élément pour essayer de différencier l'assurance vie de l'assurance décès.
Les contrats décès, conformes à notre définition, ne comporte jamais de valeur de rachat, quelle que soit la durée du contrat.
En effet, la présence d'une valeur de rachat, aussi minime soit-elle, indique que celui-ci comporte une partie d'épargne récupérable, il s'agit par conséquent d'une assurance vie.
Le cas du suicide : un bon indicateur pour différencier l'assurance décès vs vie
La réponse à la question « Que se passe-t-il en cas de suicide de l'assuré(e) lors de la première année du contrat ? » est importante pour différencier les contrats.
Tout simplement car la législation française (Article L132-7) interdit d'assurer le suicide dans un contrat de risque la première année.
Si un capital est versé aux bénéficiaires, c'est qu'il s'agit d'un contrat qui comporte de l'épargne, soit de l'assurance vie.
En l'absence de versement de capital aux bénéficiaires, il est possible de conclure qu'il s'agit d'une assurance décès.
L'âge minimum pour être assuré : une différence notable
Encore une fois c'est la législation française par le biais de l'Article L132-3 du code des assurances qui instaure un différence entre l'assurance décès et l'assurance vie.
- En assurance décès : Interdiction formelle d'assurer un enfant de moins de 12 ans.
- En assurance vie : C'est dès la naissance qu'il est possible d'ouvrir un contrat.
Si, malgré ces 7 différences, vous avez encore des doutes sur la nature de votre contrat, il est probable qu'il s'agisse d'une assurance mixte.
Besoin d'aide pour comprendre votre contrat d'assurance ?
Contactez Paul, expert en assurance décès et assurance vie, dès aujourd'hui !
Paul vous réponds par téléphone au 06 10 03 14 18 ou par email à paul@mon-assurance-deces.fr.
Je vous remercie d'être allé jusqu'au terme de ce dixième épisode qui pour la version vidéo est le plus long de la série, coup de pouce de CGPN à la DILA, n'oubliez pas de vous abonner et je vous donne rendez-vous pour l'astuce suivante qui concerne le choix entre un capital ou une rente pour l'assurance décès.
a tout de suite.