1. Assurance décès
  2. Comprendre
  3. Qui est assurable

Ce 4e épisode de la série mon-assurance-deces.fr est consacré au casting et à la sélection médicale.

Assurance décès, casting réservé à une clientèle cible et formalités médicales obligatoires

La sélection des assurables se fait à deux niveaux :
Le premier niveau concerne les critères sociaux professionnels.
Le deuxième niveau concerne l'état de santé.

Un casting réservé uniquement à une clientèle ciblée

Chaque compagnie d'assurance, mutuelle ou institution de prévoyance peut imposer ses propres règles et limiter volontairement l'accès à ses contrats à certaines catégories de personnes.
L'intérêt de limiter est compréhensible : en empêchant une population qui présente un risque de décès plus important de s'assurer, les sinistres seront logiquement moins fréquents. Le ratio sinistres sur primes sera donc meilleur, ce qui devrait permettre de proposer des tarifs plus attractifs pour la clientèle ciblée.
Votre vigilance sur ces critères de sélection doit être double. Bien entendu, ce n'est pas à vous de vérifier si vous remplissez les conditions pour être accepté, cette tâche incombe au deuxième personnage de l'assurance décès, le vendeur (que je vous rappelle être CGPN).
En revanche, vous devez impérativement vérifier que ces critères sont conformes à votre morale et à votre éthique.
Êtes-vous prêt à souscrire un contrat décès qui refuse son accès aux pompiers ?
Par exemple, un de nos partenaires refuse d'assurer les Français qui ne sont pas résidents fiscaux français ou monégasques. Cette limitation d'accès au contrat ne nous choque en rien, mais si cette exclusion est contraire à vos principes, alors ne souscrivez pas ce contrat. Concernant cet exemple, CGPN est même plutôt favorable dans le sens où la personne qui s'exile fiscalement n'a qu'à s'assurer dans son paradis fiscal.
Par contre, il y a certaines exclusions du contrat qui ne passent pas du tout. Nous vous donnerons les détails dans l'épisode sur les critères de sélection des contrats que nous utilisons.

La sélection médicale: une obligation légitime pour garantir des prix bas

Vous êtes nombreux à rechercher une assurance décès sans questionnaire médical ou sans déclaration sur l'honneur de bonne santé. Si l'idée d'une assurance décès sans questionnaire médical et sans délai de carence peut sembler séduisante, il est important de comprendre les implications et les risques potentiels d'une assurance décès sans sélection médicale.
Si vous en trouvez une, qui corresponde bien entendu à notre définition, nous vous remercions par avance de bien vouloir nous en informer.
Sans tarder, CGPN embaucherait une armée de commerciaux pour que chaque personne qui entre en unité de soins palliatifs puisse souscrire un tel contrat.
Imaginez la scène :
Bonjour Monsieur, alors comment ça va ? Euh non, cette question n'est pas très fine pour quelqu'un qui vient de rentrer en soins palliatifs, reformulons plus gentiment.
Bonjour Monsieur, alors il vous reste combien de temps ? 8 jours, 15 au maximum.
Vous allez faire baisser la moyenne, mais ne vous inquiétez pas, on a largement le temps de mettre en place un contrat décès.
Vous voyez, c'est très simple, vous avez des cases à cocher. Pour 20 € par mois, vos bénéficiaires auront un capital décès de 30 000 €, pour 200 € par mois, c'est 300 000 € et si vous voulez en faire des millionnaires, l'option de luxe à 2 000 € par mois, pas moins de 3 000 000 € leur sera versé.
N'hésitez pas trop longtemps Monsieur, l'offre est limitée dans le temps, enfin, c'est surtout votre temps qui est compté.

Surréaliste n'est-ce pas ?
J'ai certes poussé le bouchon un peu loin, mais ne craignez rien, ce scénario ne verra jamais le jour.
Pourtant, avec plus de 150 000 personnes qui passent chaque année par les soins palliatifs, ce serait un vivier de prospects et de clients assurés pour CGPN.
Mais comme vous vous en doutez, à notre connaissance, aucune assurance, aucune mutuelle ni aucune institution de prévoyance ne propose un tel contrat.
Néanmoins des contrats décès ou obsèques sans sélection médicale existent sur le marché, pensez juste à vérifier le délai de carence !
La sélection médicale des personnes souhaitant s'assurer est donc un mal nécessaire pour maîtriser le risque et les coûts.
Cette sélection peut se faire par un simple questionnaire, mais peut également aller jusqu'aux examens médicaux les plus poussés.
Une règle d'or existe : plus vous êtes âgé et plus votre capital décès est élevé, plus les formalités médicales seront importantes.
Vous n'avez pas le choix que de répondre de manière sincère et honnête à toutes les requêtes que le service médical de l'assureur pourra formuler.
Je vous rappelle que CGPN n'a aucune compétence dans le domaine médical et que pour garder la confidentialité totale de vos données de santé, chacun de nos partenaires dispose d'un service médical dédié.
C'est à eux qu'il faudra adresser directement vos réponses et résultats d'examens médicaux.
CGPN n'a aucun pouvoir d'influence pour essayer de faire passer votre dossier, et ce ne sont pas les services médicaux qui prennent la décision finale de vous assurer ou non.

La prise en charge des examens médicaux

Spécificité franco-française, quand on pense dépenses de santé, on a le réflexe de penser à la sécurité sociale. Mais attention, l'assurance maladie et son déficit n'ont rien à voir avec des examens faits à titre privé.
Deux écoles se distinguent pour la prise en charge des frais médicaux pour la souscription d'une assurance décès. Au final, ce sont toujours les souscripteurs finaux qui finissent par payer la note.

La première solution consiste à mettre les frais médicaux à la charge des prospects, en promettant un remboursement uniquement en cas de souscription du contrat final.
Cette pratique a certains effets pervers. Elle peut encourager les assureurs à multiplier les formalités médicales et à pratiquer un prix d'appel très bas, quitte à généraliser des surprimes pour raison médicale.
Le pauvre souscripteur, en cas de proposition de majoration, se retrouve la tête entre le marteau et l'enclume. Il doit choisir entre accepter de payer un prix plus élevé pour éditer son contrat ou ne pas mettre sa prévoyance en place et perdre le montant des frais médicaux.

De son côté, CGPN est nettement plus vieux jeu. La formule que nous préférons est la souscription à un tarif donné sous réserve d'acceptation du risque.
Cela signifie que vous remplissez les documents de souscription à un tarif donné. Attention, à ce stade, le contrat n'est pas encore émis et vous n'êtes pas assuré. Cependant, vous êtes engagé à souscrire au prix proposé si la compagnie accepte le risque.
De cette manière, la compagnie peut et doit prendre en charge l'intégralité des formalités médicales qu'elle exige, et ce, peu importe que le contrat soit émis ou non.

Attention, les honoraires libres et parfois exorbitants que le milieu médical peut pratiquer ne seront pas forcément pris en charge. Il y a souvent des prix maximums à respecter.
La simplicité est de se rendre dans des centres médicaux spécialisés dans les démarches assurantielles, qui eux respectent les tarifs négociés par les assureurs.

De cette manière, si l'on vous propose une majoration de tarifs pour raison médicale, vous avez un vrai choix. Vous pouvez accepter ou refuser sans que cela ait des conséquences financières pour vous.
De plus, la pression sera du côté des compagnies. Si vous refusez de souscrire avec la majoration proposée, la compagnie aura une perte sèche à assumer.
Bien sûr, cette perte sera financée par les autres souscripteurs. Mais pour éviter de devoir augmenter de manière générale les tarifs et rester attractif, chaque compagnie devra trouver le bon équilibre pour essayer de minorer le coût des frais médicaux et réduire au maximum les cas de non-souscription en évitant les surprimes ou du moins en les rendant acceptables.

Casting et sélection médicale en assurance décès

La version vidéo de l'épisode 4 de mon-assurance-deces.fr

Quiz "Sélection des assurables" et notation

Je suis en bonne santé, suis-je certain de pouvoir souscrire une assurance décès ?



Je ne suis pas en soins palliatifs, mais j'ai des petits soucis de santé, dois-je en infomer CGPN ?




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Épisode suivant de mon-assurance-deces.fr :

Homme ou femme, qui a le meilleur tarif ?

Les cotisations d'assurance-décès varient-elles suivant l'âge ?

Capital décès et cotisations : quelle est la relation ?

Votre état de santé : impact sur votre devis ou vos primes ?

Tabagisme et assurance-décès : quid des cotisations ?

Vos habitudes de vie ont-elles une influence sur le prix ?

Votre profession influence-t-elle le montant de votre assurance-décès ?

Et demain qu'est ce qui va modifier vos primes ?


Retrouvez l'ensemble des réponses dans l'épisode suivant.