Bonjour à tous, bienvenue pour ce 14ème épisode qui va vous aider à choisir la périodicité des cotisations d'une assurance décès.
Mensuel, trimestriel, semestriel ou annuel sont les quatre possibilités qui vous sont offertes, j'en profite pour vous rappeler que c'est toujours en avance que sont dues les cotisations.
En mensuel ou en annuel, c'est avant ou du moins au début de la période choisie que vous devez honorer l'appel de cotisation, c'est logique car si le paiement était à terme échu, beaucoup de personnes refuseraient de payer pour un risque qui n'existe plus car elles sont en vie.
CGPN n'interviendra pas du tout dans votre choix, la seule chose que l'on vous demande lors du devis c'est d'avoir pris votre décision.
Pour prendre une décision, rien de mieux que de peser le pour et le contre entre les différentes possibilités.
Le plus souvent une réduction vous est proposée si vous payez avec le moins de fractionnement possible.
Pour simplifier, nous allons comparer uniquement les cotisations mensuelles à une cotisation annuelle, les deux autres choix sont bien entendu des solutions intermédiaires.
En payant en annuel, vous avez le droit à une réduction de l'ordre de 5% en général par rapport au cumul des cotisations mensuelles sur un an.
Une autre façon de présenter les choses c'est de parler de majoration des cotisations mensuelles par rapport à une cotisation annuelle.
Les deux méthodes aboutissent à un résultat identique, c'est un peu comme la vision d'un verre à moitié plein ou à moitié vide, le résultat est le même mis à part l'impact psychologique.
Avant de vous poser la question du choix entre ces deux possibilités, vous devez impérativement vérifier que vous avez assez de trésorerie pour payer en annuel, si ce n'est pas le cas, le choix qui est un non-choix est vite fait.
Faut-il piocher directement une grosse somme dans votre épargne pour payer en annuel ou laisser fructifier et payer au fur et à mesure que les mois passent, tel est le nouveau dilemme.
Bien que le paiement annuel bénéficie d'une réduction de 5% en moyenne, la partie n'est pas gagnée d'avance.
En cas de vie de l'assuré au bout d'une année, les adeptes de l'annuel sont fiers d'avoir économisé 5% et les adeptes du mensuel, qui ont fait fructifier l'argent qu'il n'ont pas dépensé tout de suite, sont en train de faire leur comptes pour savoir si les intérêts de leur épargne a compensé leur surcoût. La réponse dépend bien entendu du taux d'intérêt que les mensuels ont eu.
En cas de décès de l'assuré pendant l'année d'assurance le choix est plus intuitif.
Les disciples du mensuel ont de fortes chances d'être gagnants.
En effet, quel que soit le mois du décès, le capital versé sera identique dans les deux formules de paiement et aucun remboursement partiel de cotisation n'aura lieu pour celui qui a payé en annuel.
Si par exemple, le décès a lieu lors du premier mois assuré, celui qui a payé en mensuel est fortement gagnant car un seul mois de cotisation a été payé, ce qui fait qu'en plus du capital décès versé aux bénéficiaires, il y aura sur son compte la provision des futures cotisations mensuelles qu'il n'a plus besoin de payer car il est mort.
Pour un décès les mois suivants, cet avantage pour les cotisations mensuelles se réduit au fur et à mesure et ce n'est que le dernier mois de l'année que la tendance va peut-être se renverser, mais encore là tout va dépendre du taux d'intérêt qui a été servi à l'épargne des mensuels.
Le discours change mais la pensée finale persiste.
Quand l'assurance vie, plus particulièrement le fonds en euro, je précise, rapporte moins de 5%, j'entends l'argument suivant: “votre compagnie n'est pas sympa, eux, ils arrivent à placer à 5% sur un an, la preuve c'est la réduction octroyée pour du paiement annuel”.
Quand l'assurance vie, toujours le fonds en euro, rapporte plus de 5%, c'est la version suivante: “c'est pas cool, votre compagnie place l'argent à plus de 5% et je n'ai qu'une réduction de 5%”.
Libérez vous de ces pensées négatives, la réduction n'a rien à voir avec les taux d'intérêts, je vous le rappelle, on est dans des contrats qui sont à 100% conçus de prévoyance, il n'est absolument pas question d'épargne ni d'un quelconque taux d'intérêt.
Je vous fais grâce du laïus sur les frais bancaires et les frais de traitement, avec les prélèvements automatiques et les programmes informatiques qui remplacent l'humain, le gros de la réduction ne vient pas de là.
En prévoyance, on paye toujours en avance pour la période qui va venir.
Celui qui paye en annuel paie donc en avance pour toute l'année.
Découpons virtuellement son année en douze périodes donc en mois, on est toujours d'accord celui qui est en annuel à payé en avance pour ses douze périodes virtuelles.
A quel prix faudrait-il faire payer ces périodes virtuelles ?
La prix de la première période virtuelle ne pose pas de souci, la durée des garanties et la date du paiement sont identiques entre le mensuel et l'annuel, donc en toute logique la première période virtuelle aura exactement le même prix que celui qui paye en mensuel.
Pour la deuxième période virtuelle, mon assureur, qui est cool et sympa, a pensé à une chose : si je meurs pendant la première période virtuelle, il est inutile de m'assurer pour la seconde période virtuelle vu que les capitaux décès seront déjà versés. Comme mon assureur n'est pas un voleur, il m'accorde une réduction sur la cotisation de la deuxième période virtuelle qui est donc inférieure à une cotisation mensuelle.
Pour la troisième période virtuelle, CGPN qui sont vraiment très cool et très sympa, m'ont expliqué que j'avais une chance de décéder pendant les deux premières périodes virtuelles, il est donc inutile de m'assurer pour la troisième période virtuelle si je suis déjà mort. Comme CGPN n'a aucun partenaire voleur, j'ai donc une réduction pour ma troisième période virtuelle qui est moins chère que la deuxième, qui elle-même était déjà moins chère que la première.
De la quatrième période virtuelle à la douzième, le raisonnement est le même, si vous avez réussi à me suivre vous avez compris que c'est bien la douzième période virtuelle qui est virtuellement la moins chère.
C'est bien en payant en avance des prestations futures que l'assureur ne devra peut-être pas honorer, qu'une réduction vous est accordée.
Vous avez enfin la vraie raison qui justifie la différence de prix entre les différentes périodicités.
Pour l'instant, les clients de CGPN sont partagés dans leurs choix, on a toutes les sortes de périodicités qui sont représentées, donc peu importe votre choix, sachez que vous ne serez pas la seule personne dans ce cas de figure.
J'ai oublié de vous donner les chiffres moyens des contrats que nous vendons alors les voici : mensuel c'est le prix de référence, trimestriel, une réduction de 2%, semestriel, une réduction de 3% et en annuel une réduction de 5%.
Il est certain que si l'ensemble de nos clients optent à l'avenir pour une cotisation mensuelle, la prochaine étape serait d'envisager une cotisation quotidienne avec des micro-paiements.
Si on suit le même raisonnement, quelqu'un qui a payé en mensuel aura trop versé s'il décède au début d'un mois.
Vous avez maintenant en votre possession, l'ensemble des arguments pour choisir votre périodicité et nous vous souhaitons de faire le bon choix. On vous donne rendez-vous au prochain épisode qui concerne le choix piégeux des cotisations constantes ou évolutives.