1. Assurance décès
  2. Comprendre
  3. Comment le tarif est-il calculé

Bonjour à tous, bienvenue pour le 5e épisode de la série mon-assurance-deces.fr, cet épisode est consacré aux facteurs qui influencent les prix d'une assurance décès.

Critères faisant varier les tarifs d'une assurance décès : on vous dit tout !

Les compagnies d'assurance utilisent différents critères pour calculer les tarifs de l'assurance décès afin de limiter les risques et de proposer des prix plus justes à leurs clients.
La bataille pour vous proposer le tarif le plus juste, le plus adapté à votre situation personnelle passe par la multiplication des critères utilisés.
Ces critères permettent d'affiner au maximum votre cotisation et de ne pas vous faire payer pour des risques qui ne vous concernent pas.
A chacun son risque, à chacun sa prime.
Il est important de bien être conscient que les critères que je vais vous énumérer ne sont pas forcément pris en compte par toutes les compagnies et que la liste des critères n'est pas exhaustive et peut être modifiée au fil du temps.

Le genre, homme ou femme : un premier critère désormais interdit

Comme vous l'avez vu dans les deux graphiques du premier épisode mortalité par genre de 18 à 50 ans et de 50 à 80 ans, la mortalité est différente que soyez un homme ou une femme. Cette différence peut même aller du simple au triple suivant l'âge concerné. Il semblerait donc logique que les femmes aient un tarif préférentiel par rapport aux hommes.
La législation en a décidé autrement, depuis décembre 2012 dans le but d'arrêter la discrimination des genres. En effet, le fait de payer un tarif différent en fonction de son genre est considéré comme une forme de discrimination.
Cependant, certaines femmes bénéficient encore de cet avantage tarifaire car elles ont souscrit un contrat avec CGPN avant 2012 et que nos partenaires assureurs respectent leurs engagements contractuels.
Que vous soyez une femme ou un homme, le tarif sera donc identique pour les nouveaux contrats, bien que ce critère ait une certaine légitimité par rapport aux réalités statistiques.

Deuxième critère: l'âge de la personne assurée

L'âge de la personne assurée est un critère important car il est lié au risque de décès.
Les personnes plus âgées ont un risque de décès plus élevé que les personnes plus jeunes.
Par conséquent, les primes d'assurance-décès sont généralement plus élevées pour les personnes plus âgées.
En utilisant les mêmes graphiques précédents (mortalité de 18 à 50 ans et de 50 à 80 ans), le constat est simple le taux de mortalité augmente considérablement avec l'âge.
Cette différence de risque justifie donc la différence de prime.
Il est tout à fait normal qu'une personne plus âgée, qui a un risque de décès plus élevé, paie une prime plus élevée.
Il est important de noter que cette différence de prime n'est pas une discrimination.
Les assureurs ne facturent pas plus cher aux personnes âgées par plaisir. Ils le font simplement pour couvrir leurs coûts et leurs risques.
Si certaines personnes dénoncent cette normalité, c'est peut-être parce qu'elles ne comprennent pas les risques liés à l'assurance-décès.
Il est important de se rappeler que l'assurance-décès est un contrat qui permet de protéger les proches en cas de décès.
Les assureurs doivent donc prendre en compte le risque de décès pour calculer la prime.
Enfin, il est intéressant de noter que les personnes qui dénoncent la différence de prime pour l'assurance-décès sont souvent les mêmes qui militent pour la surprime jeune conducteur en assurance auto. Cette contradiction est révélatrice d'une méconnaissance des risques liés à l'assurance.

Troisième critère: les montants assurés

Sans avoir fait nécessairement polytechnique, il est facile de comprendre que le montant du capital décès assuré est un facteur déterminant du montant des cotisations.
Plus le capital décès assuré est élevé, plus les cotisations seront élevées.
Inversement, si le capital décès assuré est réduit, les cotisations seront également réduites.
Dans la plupart des cas, il existe même une proportionnalité quasi constante entre le montant du capital décès assuré et le montant des cotisations.
Cette règle, qui est logique et incontestée, a bien entendu des exceptions :
Par exemple, il peut arriver qu'une personne puisse s'assurer pour un capital décès plus élevé à un prix inférieur en contrepartie d'une sélection médicale plus approfondie.

Quatrième facteur: votre état de santé

Ce critère n'est pas pris en compte pour l'établissement de votre devis, car CGPN ne doit pas connaître votre état de santé. Vos informations personnelles sur votre état de santé sont des données confidentielles à ne pas divulguer et à transmettre seulement aux services médicaux de la compagnie d'assurance partenaire de CGPN. Pour autant, c'est un critère déterminant pour permettre aux compagnies d'approfondir le risque et de se prononcer sur l'acceptation ou non de votre demande d'assurance et, surtout, à quel tarif, normal ou avec surprime.
Ce critère subit de nombreuses critiques de la part de personnes qui pensent que leur pathologie ne devrait pas être prise en compte, que c'est injuste de refuser de les assurer ou que ce n'est pas normal de leur proposer une surprime. Elles ont raison de se plaindre, la vie est injuste, mais ni CGPN, ni nos partenaires assureurs ne sont responsables de votre maladie.
Pour toutes les personnes qui ont eu la possibilité de s'assurer, donc avec un bon état de santé à l'âge de 12 ou même de 18 ans, mais qui ne l'ont pas fait et qui par la suite se voient refuser l'accès à cette assurance facultative, nous vous encourageons à nous aider ! Par les témoignages que vous nous enverrez et que nous diffuserons, le récit de votre expérience douloureuse aura sans doute plus d'impact que le message que nous n'arrêtons pas de marteler :
“C'est quand on est en bonne santé qu'on pense à s'assurer pour le décès”.

Cinquième critère: votre tabagisme

Le tabagisme est le premier facteur évitable de mortalité en France.
C'est un enjeu majeur de santé publique.
Les compagnies d'assurance jouent un rôle important dans la prévention du risque, notamment en matière d'assurance décès.
Proposer un contrat qui ne tient pas compte du tabagisme participe à la banalisation de ce fléau.
Chez CGPN, nous pensons que fumer n'est ni anodin ni normal. C'est un choix, un choix qu'il faut assumer.
Pour cette raison, nous sélectionnons les contrats d'assurance décès qui proposent un tarif différent pour les fumeurs et les non-fumeurs.
Nous pensons que payer des primes plus chères est un moindre mal en comparaison des soucis de santé et du risque de mortalité accru que le tabagisme peut entraîner.
Il n'existe aucune raison de faire payer les non-fumeurs pour un risque qu'ils ne prennent pas.

Sixième critère : les habitudes de vie

Les compagnies d'assurance prennent en compte vos habitudes de vie pour évaluer votre risque de décès. Ces habitudes sont souvent évaluées sous forme de questionnaire, qui peut inclure des questions sur votre consommation d'alcool, vos activités sportives, vos voyages et vos loisirs.
Dans la plupart des cas, l'objectif de ce critère est d'isoler les comportements à risques.

Septième critère : votre profession

Les compagnies d'assurance prennent en compte votre profession pour évaluer votre risque de décès. Chaque métier a ses propres caractéristiques et des facteurs de risques différents.
Les risques d'accident du travail sont examinés suivant la dangerosité inhérente à la profession. Les effets à long terme, tels que la pénibilité au travail, sont également pris en compte.
La façon d'exercer chaque métier peut également différer d'une personne à l'autre. C'est pour cette raison qu'il est important de fournir des informations sur vos conditions de travail.

Les critères du futur

L'assurance décès évolue constamment et les compagnies d'assurance explorent de nouveaux critères tarifaires pour évaluer au plus juste les cotisations.
Dans le futur, il est possible que des détails tels que votre situation vaccinale contre la COVID-19, la qualité de l'air de votre résidence habituelle, votre alimentation (bio, vegan, sans gluten, etc.) ou la pratique régulière d'une activité physique douce puissent influencer les tarifs.

Les critères tarifaires d'une assurance décès

La version vidéo de l'épisode 5 de mon-assurance-deces.fr

Quiz "Critères tarifaires" et notation

Avec CGPN, aujourd'hui, des femmes ont des cotisations réduites car ce sont des femmes ?



Entre un jeune parisien, un trentenaire lyonnais, un quadragénaire marseillais et un septuagénaire mosellan, lequel aura la plus petite cotisation ?





Quelle note donnez-vous à cette page ?





Épisode suivant de mon-assurance-deces.fr :

L'invalidité totale et permanente est-elle assimilée à un décès ?

Les capitaux en cas de décès sont-ils augmentés en cas de décès accidentel ?


Retrouvez l'ensemble des réponses dans l'épisode suivant.